PHEV = facture ETS2 plus élevée et manque à gagner

À partir de 2027, le système ETS2 taxera chaque tonne d'émissions de CO2. En maintenant artificiellement les PHEV dans le parc automobile :

• l'augmentation annuelle des émissions de CO2 sera de 100 000 à 150 000 tonnes,
• ce qui coûtera des millions supplémentaires à la Belgique en 2027, et certainement de plus en plus jusqu'en 2030,
• et augmentera la pression sur les prix des carburants et les factures d'énergie pour le citoyen belge moyen.

De plus, la note interne du SPF Finances (23 - Hybride_V2) confirme que l'impact budgétaire de la mesure ne peut même pas être correctement estimé. Les avantages sont basés sur de fausses certitudes, les inconvénients sont réels et importants.

Subventions européennes en jeu

La Belgique a reçu des fonds européens pour atteindre ses objectifs de zéro émission. En déviant de la trajectoire convenue, ces subventions risquent d'être récupérées. Le prix de cette faiblesse fiscale est ainsi payé collectivement, alors que l'argent est nécessaire pour de véritables solutions climatiques et un soutien social.

Appel

Il semble que nous n'ayons pas un seul trou dans la main, mais plusieurs : à la fois en raison de pertes budgétaires, de coûts ETS2 et du risque de perdre des subventions européennes. Le citoyen paie sans cesse le prix de ces lacunes.

👉 Arrêtez la prolongation fiscale des PHEV.
👉 Maintenez le RRP original et donnez un signal clair que la Belgique respecte ses engagements.
👉 Protégez le citoyen contre des coûts supplémentaires inutiles et optez pour une politique climatique et budgétaire cohérente.

"Ce n'est plus de la politique, c'est de la roulette russe avec l'argent des contribuables et le climat. Arrêtez cette folie. Si cette facture devient visible pour le citoyen, la vraie protestation éclatera. Et ce, alors que la déclaration gouvernementale promettait pourtant de moins peser sur les citoyens." — Philippe Vangeel, directeur et porte-parole EV Belgium